La campagne électorale commence avec son lot de critiques et de nouvelles propositions. Je vais vous exposer quelques chiffres qui sont révélateurs d’une gestion départementale que je ne cautionne pas. Je fais une comparaison entre 2 départements, le Morbihan et les Côtes d'Armor qui ont les mêmes spécificités (pêche, agriculture, tourisme, entreprises etc…), et ces chiffres sont sources officielles de la Direction générale des collectivités locales.
(année 2010)
Prélèvement fiscal en €/habitant
315 (56) 344 (22)
Dépenses de fonctionnement €/hab.
665 (56) 757 (22)
Charges salariales
22.2% (56) 26% (22)
Dépenses d’investissement €/hab.
291 (56) 164 (22)
Dépenses pour les routes € / km
17430 (56) 9960 (22)
Endettement €/habitant
328 (56) 492 (22) taux d'endettement 60%
Prélèvement fiscal en €/habitant
315 (56) 344 (22)
Dépenses de fonctionnement €/hab.
665 (56) 757 (22)
Charges salariales
22.2% (56) 26% (22)
Dépenses d’investissement €/hab.
291 (56) 164 (22)
Dépenses pour les routes € / km
17430 (56) 9960 (22)
Endettement €/habitant
328 (56) 492 (22) taux d'endettement 60%
Les recettes réelles proviennent des impôts qui ont augmenté de 35 % en 10 ans.
Les dotations de l'Etat ne baissent pas :
- 200 €/ habitant en 2008 (198 € Morbihan et 183 € au niveau national)
- 202 €/habitant en 2009 (200 € Morbihan et 187 € au niveau national)
- 202 €/habitant en 2010 (201 € Morbihan et 187 € au niveau national)
La masse salariale est forte :
3100 dans le 22 pour une population de 580 000 habitants
2800 dans le Morbihan population de + 700 000 habitants
3100 dans le 22 pour une population de 580 000 habitants
2800 dans le Morbihan population de + 700 000 habitants
Depuis 40 ans, la population a augmenté de 30 % dans le Morbihan contre 14% en Côtes d'Armor..
- Constat : charges de fonctionnement importantes par rapport à l’investissement.
Pourtant, on sait que les dépenses d’investissement agissent sur l’économie, donc sur l’accueil de nouvelle population active. L’attractivité d’un territoire se mesure aussi aux différentes actions qui contribuent à son animation au quotidien mais aussi à sa notoriété, d’où l’importance de soutenir l’investissement. Le département des Côtes d'Armor consacre en moyenne 20 €/habitant à l’investissement quand le 56 en fait 47 €.
- Vieillissement de la population : les Côtes d'Armor sont le département le plus âgé avec l'indice de vieillesse le plus élevé des départements bretons
- Manque d’attractivité du territoire pour les investisseurs et les décideurs économiques
- L’exode des jeunes : 1 jeune costarmoricain sur 4 quitte notre département à l'âge des études supérieures et du premier emploi
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